Carlos Ghosn a trouvé refuge au Liban après avoir fui le Japon où il était en attente d'un procès pour malversations. En 2016, l'ancien dirigeant de Nissan an acquis une résidence luxueuse dans le quartier d'Achrafieh à Beyrouth. Cependant, il y a des problèmes avec l'acquisition de cette « Villa Rose ». Selon Le Parisien, la maison serait enregistrée sous le nom de la société libanaise d'investissement Phoinos, qui est contrôlée par Zi-A Capital, une entreprise appartenant à Nissan.

Selon une source citée par le journal, Phoinos avait intenté une action en justice en 2019 contre Carlos Ghosn pour des accusations de « violation de propriété privée » et de « résidence dans la propriété sans base légale ». Selon cette même source, un juge a décidé d'expulser Carlos Ghosn de cette résidence quatre ans plus tard. En conséquence, "l'ancien patron de Nissan et son épouse devront "évacuer la propriété [...] dans un délai d'un mois". Cependant, vendredi, Carlos Ghosn a déposé un appel.

Une entente avec Nissan

Selon une copie de la décision du tribunal du 16 octobre, le Franco-libanais an affirmé que "la propriété avait été achetée [...] pour sa résidence, et qu'un accord signé avec Nissan lui accordait le droit d'y habiter". La "base légale" de cette occupation s'en trouve invalidée à la suite de la fin de cette relation contractuelle et du désir du plaignant de récupérer la propriété.

Carlos Ghosn avait déjà parlé de ce litige dans un podcast très populaire au Liban en 2021. Nissan a acheté cette maison pour moi avec un contrat afin que je puisse y travailler et y recevoir des gens. Il avait expliqué qu'il avait mentionné que le jour où il prendrait sa retraite, elle me reviendrait, tout en garantissant qu'il vivait légalement dans cette demeure.

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