Élisabeth Borne a déclaré lundi devant l'Assemblée nationale que la France demande une « trêve humanitaire » pour permettre la distribution d'aide dans la bande de Gaza, ce qui « pourrait conduire à un cessez-le-feu ». Le point de passage de Rafah reste très fermé. Devant les députés, la Première ministre a déclaré : "Nous appelons à ce que la porte de Rafah soit ouverte pour permettre de nouveaux passages d'aide". Élisabeth Borne a souligné que la fourniture d'aide nécessite une trêve humanitaire qui pourrait aboutir à un cessez-le-feu.
La Première ministre française a demandé à Israël de ne pas tomber dans le piège du Hamas et de fournir une « réponse juste » au « terrorisme » après les attaques du 7 octobre, devant un hémicycle clairsemé. Mme Borne an averti que nous ne devons jamais perdre de vue ce qui fait de nous des démocraties : nos valeurs, le respect de l'État de droit, comme le droit international humanitaire, même dans les combats les plus difficiles et les plus âpres. Dans son allocution, la dirigeante du gouvernement a également cherché à souligner les liens historiques entre la France et les Palestiniens. Elle est l'amie d'Israël, des Palestiniens et des nations arabes de la région.
« Face à de tels crimes, nous ne devons faire preuve d'aucune ambiguïté ». En outre, Élisabeth Borne a considéré que « minimiser, justifier voire absoudre le terrorisme, c'est accepter qu'il recommence demain, qu'il soit en Israël, en France ou partout ailleurs ». Elle a déclaré qu'il est important de ne pas garder d'ambiguïté face à de tels crimes, alors que le parti de Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise (LFI), est fortement critiqué pour n'avoir pas qualifié le Hamas de « terroriste ».
Lundi, la Première ministre Élisabeth Borne an exprimé son "appui et celui de (son) gouvernement" à Yaël Braun-Pivet, après les "ignobles" accusations du leader de LFI à son encontre. Dimanche, Mme Braun-Pivet a été accusée par le leader insoumis d'« encourager le massacre » à Gaza en se rendant en Israël.